Le Divan de Staline, Jean-Daniel Baltassat, Seuil, 310 pages
Après L'Almanach des vertiges (dont je vous avais parlé en 2009), Jean-Daniel
Baltassat nous revient avec un roman évocateur sur les dernières années de
Staline, intitulé Le Divan de
Staline. Le point de
départ du livre est la rencontre entre ce dernier et Danilov, un peintre qui a
le projet de faire une œuvre monumentale pour célébrer l’éternité du Petit Père
des peuples. La confrontation entre les deux hommes ne va pas se passer comme
prévu. Et à y regarder de plus près, la pérennité de Staline semble résider
surtout dans la terreur qu’il exerce autour de lui. Ou comment est pris qui croyait
prendre : à régner par la peur, Staline ne peut plus faire confiance à
personne.
De nombreuses et amusantes allusions à la psychanalyse jalonnent le
roman, avec ce rapport ambigu d’amour-haine de Staline vis-à-vis du
"charlatan viennois » (entendez Freud).
Bon roman de cette rentrée littéraire.
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