C’est toujours frappant de
constater l’envergure romanesque des textes d’Hubert Haddad. Le dernier en
date, Théorie de la vilaine petite fille
n’y échappe pas : tout au long de ces 400 pages, on sent un souffle d’une
grande intensité. Si on peut ne pas être sensible au spiritisme et à toutes ces
théories scientistes d’une certaine Amérique du milieu du XIXe siècle, force
est de constater l’érudition indéniable de ce panorama des sciences occultes. À
signaler tout de même certaines circonlocutions qui alourdissent la lecture.
Mais dans l’ensemble très bon roman avec une atmosphère habitée : « il se passe quelque chose »
(n’est-ce pas ce qu’on demande à un roman ?).
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