Quel attachant roman que ce Cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates ! L’histoire commence à Londres en 1946. Alors que la jeune héroïne – romancière de son état - Juliet Ashton se torture les méninges pour trouver le sujet de son prochain livre, elle reçoit une lettre de l’île de Guernesey. De ce premier courrier va rapidement découler une correspondance foisonnante entre Juliet et les membres de la communauté de Guernesey, et un lien d’amitié autour de leur amour commun de la littérature. Juliet va ainsi apprendre que les habitants de l’île ont, durant la guerre, créé un cercle littéraire afin de contrer le couvre-feu. De lecteurs peu avertis qu’ils étaient avant-guerre, ils se sont forgé, au fur et à mesure de leurs lectures, une connaissance plus large (et toujours très personnelle!) du monde des lettres, ce qui nous vaut quelques allusions savoureuses à Jane Austen ou à Miss Marple.
Le roman est l’occasion d’en apprendre davantage sur les conditions de l’occupation allemande sur l’île, et sur l’état d’extrême pauvreté et d’isolement dans laquelle les insulaires se sont retrouvés pendant toute la durée du conflit.
Roman épistolaire à l’humour farfelu et à la grâce désarmante, on comprend qu’il fasse partie depuis 9 mois des meilleures ventes aux Etats-Unis, et qu’il soit par ailleurs déjà traduit dans une vingtaine de langues.
Le Cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates, Mary Ann Shaffer et Annie Barrows, traduit de l’américain par Aline Azoulay-Pacvon, Nil, 391 p.
Le roman est l’occasion d’en apprendre davantage sur les conditions de l’occupation allemande sur l’île, et sur l’état d’extrême pauvreté et d’isolement dans laquelle les insulaires se sont retrouvés pendant toute la durée du conflit.
Roman épistolaire à l’humour farfelu et à la grâce désarmante, on comprend qu’il fasse partie depuis 9 mois des meilleures ventes aux Etats-Unis, et qu’il soit par ailleurs déjà traduit dans une vingtaine de langues.
Le Cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates, Mary Ann Shaffer et Annie Barrows, traduit de l’américain par Aline Azoulay-Pacvon, Nil, 391 p.
(Article paru dans le Vif/L'Express du 12 juin 2009)
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