Le bon, la brute, etc., Estelle Nollet, Albin Michel, 341 pages
Il y a deux ans, Estelle Nollet s’était fait remarquer pour un original premier roman au titre déconcertant, On ne boit pas les rats kangourous. Elle remet le couvert avec un nouveau roman inédit et tonique, Le bon, la brute, etc. On y suit deux personnages. Le premier, Bang, est un brave garçon doté d’un don pour le moins glaçant : dès qu’il croise le regard des passants, ceux-ci se mettent à lui confier leurs pires secrets. Bang fuit donc le plus possible les gens, au risque de devenir complètement asocial. Heureusement, le second personnage, une jeune femme malade prénommée Nao et rencontrée par hasard dans un bar, résiste très bien au don de Bang. Forts d’une complicité naissante, tous deux décident de parcourir le monde, de Bali au Mexique en passant par la Centrafrique. Indéniablement, on retrouve dans Le Bon, la brute, etc. le talent de conteuse d’Estelle Nollet. Elle nous prouve qu’elle peut changer d’univers et de registre tout en gardant les qualités narratives dont elle avait fait preuve dans son premier opus. Ceci dit, je dois l'avouer, j’ai un petit faible pour On ne boit pas les rats kangourous…
Il y a deux ans, Estelle Nollet s’était fait remarquer pour un original premier roman au titre déconcertant, On ne boit pas les rats kangourous. Elle remet le couvert avec un nouveau roman inédit et tonique, Le bon, la brute, etc. On y suit deux personnages. Le premier, Bang, est un brave garçon doté d’un don pour le moins glaçant : dès qu’il croise le regard des passants, ceux-ci se mettent à lui confier leurs pires secrets. Bang fuit donc le plus possible les gens, au risque de devenir complètement asocial. Heureusement, le second personnage, une jeune femme malade prénommée Nao et rencontrée par hasard dans un bar, résiste très bien au don de Bang. Forts d’une complicité naissante, tous deux décident de parcourir le monde, de Bali au Mexique en passant par la Centrafrique. Indéniablement, on retrouve dans Le Bon, la brute, etc. le talent de conteuse d’Estelle Nollet. Elle nous prouve qu’elle peut changer d’univers et de registre tout en gardant les qualités narratives dont elle avait fait preuve dans son premier opus. Ceci dit, je dois l'avouer, j’ai un petit faible pour On ne boit pas les rats kangourous…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire