Retenons encore pour cette rentrée littéraire belge le roman de Nicolas Ancion, L’Homme qui valait 35 milliards, un texte qui fait la part belle à la fantaisie mais aussi à l’actualité puisque le héros, un artiste-plasticien, kidnappe Monsieur Mittal, le patron du groupe sidérurgique du même nom, et l’oblige à réaliser des œuvres d’art contemporaines. A côté de l'aspect loufoque et délirant de l'entreprise, il y a tout au long de ces pages une réflexion sur la société actuelle et, on l'aura compris, une attaque en règle à l’encontre des capitaines d’industrie qui délocalisent pour augmenter les bénéfices. Le roman a enfin ceci de particulier qu’il raconte en parallèle plusieurs histoires qui se recoupent (ou pas), et qui ont en commun la bonne humeur, la tendresse et une humanité de bistrot sympathique. On sent que l’auteur s’amuse, et on ne peut s'empêcher de s’amuser avec lui.
L'Homme qui valait 35 milliards, Nicolas Ancion, Editions Luc Pire
L'Homme qui valait 35 milliards, Nicolas Ancion, Editions Luc Pire
Bonjour Annick, merci pour ce gentil commentaire de plus ! Attention, la couverture du roman n'est pas la bonne, c'est la maquette de travail, avec le titre provisoire (45 milliards, c'était un peu trop pour le budget ;-)
RépondreSupprimerMerci de m'informer pour la couverture, le changement est fait! a bientôt.
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